Histoire (source wikipédia)
L’abbaye de Beauport est située dans la commune de Paimpol.
Elle est fondée à Beauport dans la paroisse de Kérity au début du xiiie siècle par le comte Alain Ier d’Avaugour, qui lui transfère en 1202 les biens de l’abbaye de Saint-Riom. Cette dernière avait été établie à la fin du renouveau monastique des xie et xiie siècles vers 1170-1180 par le comte Henri de Trégor, un parent du duc de Bretagne. L’abbaye de Beauport est une abbaye de chanoines prémontrés venus de l’abbaye de La Lucerne en Normandie. Ses fonctions pastorales, de justice et économiques s’étendent de l’île-de-Bréhat à Saint-Brieuc et sur une quinzaine de paroisses. C’est aussi une seigneurie maritime avec des droits sur la mer de l’île Saint-Riom à la pointe de Guilben.
Elle renoue avec les installations côtières et insulaires du début du monachisme celtique. Cette situation assure sa prospérité dans un environnement complexe et diversifié. Du xiiie au xve siècle, elle se développe rapidement, ses chanoines dépendant directement du pape possèdent la haute et basse justices sur leurs vassaux. Cette importante seigneurie marque son empreinte sur le paysage avec la construction de digues et talus, des aménagements hydrauliques et l’exploitation du sel. Elle participe au développement économique en accordant des prêts et est présente dès le début de la grande pêche lointaine vers Terre-Neuve et l’Islande.
Au xvie siècle, la mise en commende de l’abbaye avec des abbés nommés par le roi dégrade sa situation et au début du xviie siècle, l’abbé de La Lucerne est chargé de réformer Beauport. Des prieurs énergiques restaurent la règle et les bâtiments. En 1698, l’enseignement de la philosophie et de la théologie lui donnent un rayonnement spirituel et intellectuel ; mais à partir de 1763, le bâti se délabre, les conflits et les procès se multiplient et les vocations s’effondrent, de sorte que la situation de l’abbaye est mauvaise quand arrive la Révolution. En 1790, l’abbaye est vendue et demeure en mains privées jusqu’à son rachat en 1995 par le Conservatoire du littoral qui met en œuvre des mesures de protection.
Le monastère est construit sur un site de 70 hectares descendant vers la mer avec une jetée formant havre et une double ceinture de murailles. Témoin de la spécificité des établissements monastiques en milieu littoral, elle doit sa réputation au caractère grandiose de ses ruines, son polylithisme coloré et son unité de style. Filiale d’une abbaye normande, c’est un monument d’architecture gothique normande importée en Bretagne.
Mon histoire :
Il y a 2 ans lorsque l’épisode covid a frappé nous avons été à l’abbaye de Beauport mais c’était fermé, nous avons pu rentrer dans les jardins, ou déjà nous avons été conquit par l’énergie de cette nature majestueuse et amouraché d’un magnifique figuier.
Cette année 2021, en novembre, quelle chance c’était ouvert, 6 € l’entrée, vu la richesse et l’immensité du site c’est un cadeau à s’offrir.
L’abbaye est en ruine mais il reste une grande pièce à visiter en bas avec 2 cheminées immenses. Il y a des arbres, des platanes géants qui trônent à travers les ruines, embellit et portent le site, l’accompagne au fil de siècles. Si vous allez dans le jardin avec une vue sur mer et l’air marin, se trouve un figuier avec une forme de grenouille, je l’aime cet arbre. Le figuier est aussi l’arbre de boudha, le ficus religiosa ou le figuier des pagodes, il a médité 4O jours sous un arbre et a atteint l’éveil. Effectivement les figuiers que l’on a en occident sont de la même famille mais différents.
Sur ce site il y a des énergies différentes selon les endroits. Nous pouvons comprendre cela à travers les constructions. Différentes époques sont présentes, regardez les voutes, elles sont d’une certaine forme.
Je vais vous parler du cadeau que j’ai reçu ! Dans un escalier, du mur un moine, une âme vient à moi. Je ressens sa présence, j’avance, il me suit. C’est une énergie assez puissante, je me demande qui est cette personne. Une fois la grande pièce atteinte, je m’y assois au fond. Je sens mon corps qui télécharge une énergie particulière, je ferme les yeux et reçois. Mon corps tremble, pas de froid mais comme si mes cellules bougeaient, des petites bulles de champagnes qui pétillent. Mes mains deviennent chaudes et avec des petits points rouge et blanc, tels les globules blancs et rouges.
En même temps, vu que dans ces moments-là l’espace-temps n’existe pas, je reçois des visions, des sons, des odeurs, des sensations, des goûts. Je vois un homme en habit de moine, robe blanche et une chasuble noire, il est accompagné d’un troupeau de vaches et de bœufs avec des cornes. J’entends une langue étrangère, oui nous sommes vers l’an 500 en Italie, beaucoup de personnes dans des rues de campagnes et villages, il y a de l’activité.
Il me dit « je suis saint Benoît ». Il est l’origine des bénédictins, qui avec le temps s’est transformé en inquisition. Tout prend sens, lors d’un séjour près de Carpentras, j’étais allée dans une abbaye Bénédictine, ou ça a été très compliqué l’énergie très agressive.
Aujourd’hui, il est venu me transmettre la source de cette énergie avec les animaux, le troupeau. C’est le saint des fermiers, chaudronniers qui se fête le 11 juillet.
Je le remercie et je vais intégrer tout cela.